Comment fonctionne un réacteur à eau préssurisée ?
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De nombreuses centrales nucléaires
fonctionnent avec des réacteurs à eau pressurisée. Dans ce type de réacteur, sous une pression de 150 bars, la fission des atomes d’Uranium 235, voire de Plutonium, produit, en plus des neutrons, des diveres rayonnements et des produits de fission, de la chaleur qui porte l’eau du circuit primaire à une température de 320 degrés Celsius. Des grappes de commande ou barres de contrôle servent à réguler et arrêter la réaction en chaîne. Quand une barre est introduite dans le coeur du réacteur, elle absorbe une partie des neutrons libérés par la fission, de sorte qu’ils ne sont plus disponibles pour l’entretien de la réaction en chaîne. C’est ce système de barres qui doit empécher l’emballement du réacteur ..., à condition qu’aucun attentat, qu’aucun seisme ne vienne les bloquer dans leurs gaines. Le circuit primaire transmet sa chaleur au circuit secondaire dans un échangeur de chaleur servant également de générateur de vapeur. Cette vapeur du circuit secondaire active les turbines.
Toute centrale nucléaire produit,
par année et par Mégawatt électrique, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima. Ce qui veut dire que les deux réacteurs de Fessenheim, d’une puissance de 900 MWe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 1800 bombes Hiroshima. Une partie de ces substances perdent leur radioactivité rapidement, d'autres (par exemple le plutonium) restent radioactives de façon durable, avec des périodes physiques de plus de 24 000 ans. Des reacteurs vieillissants, construits sur une faille active et des sols alluviaux amplifiant....., avec des cuves devenues fragiles, augmentent le risque d'accident grave.
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Sujet actuel 2019:
Sécurité nucléaire 2019: le grand mensonge
(Fessenheim, Belleville, Blayais, Bugey, Chattenom, Chinon, Chooz, Civaux, Cruas, Dampierre, Flamanville, Gravelines, Saint Laurent, Paluel, Saint Alban, Nogent, Golfech, Penly, Tricastin...)
Classée secret défense, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d'énormes failles en la matière.
Alors que les accidents de Tchernobyl ou de Fukushima ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée secret défense, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les attentats de Bruxelles de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?
Glaçant
Des États-Unis à l'Allemagne en passant par la France et la Belgique, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-Septembre. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu'aucune norme internationale n'est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de Barack Obama, initiateur du Sommet mondial sur la sécurité nucléaire... Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde.
Ce type de réacteurs
n'est techniquement pas sûr, comme l’a montré entre autre, en 1979, la fusion d’une partie du combustible d’un réacteur de Harrisburg (USA). En situation difficile, si les circonstances le permettent, le réacteur est certes mis hors circuit à l'aide des barres de contrôle; cependant la chaleur produite par la fission des matériaux combustibles perdure pendant plusieurs jours encore.
Pour pouvoir évaluer la chaleur résiduelle,
toutes les centrales nucléaires possèdent des systèmes de refroidissement de secours. Si ces systèmes redondants ne fonctionnent plus, l’augmentation de la température peut entraîner le fusion du coeur.
Si plusieurs gaines de combustibles
( « crayons » ) fusionnent, la réaction en chaîne se renforce et on en vient à un réchauffement incontrôlé gigantesque. Si le bâtiment du réacteur (« containment ») ne résiste pas, ou bien encore si une grande quantité de substances radioactives s’échappe, on parle alors de super catastrophe.
L'Ökoinstitut de Darmstadt a calculé les conséquences
et l’étendue géographique d'une telle catastrophe, prenant comme base de réflexion un accident nucléaire survenant au CNPE EDF/EnBW de Fessenheim.

« Avec un vent de sud-ouest animé et de la pluie, on serait en présence d’une bande sinistrée longue de 370 km, s’étendant de Fessenheim jusqu'à la région de Würzburg/Nürnberg Si les directives de Tchernobyl devraient être appliquées, il faudrait alors évacuer la totalité de la population vivant dans cet espace, et ce durant une période de 50 ans ».
Par ailleurs, Klaus Traube, expert du nucléaire
et ancien directeur du service des réacteurs nucléaires de l’IACE chez General Dynamics à San Diego et en dernier, Directeur gérant d’Interatome, filiale de Kraftwerk-Union, constate:
« L'analyse de nombreux évennements nucléaires graves montre que ceux-ci comme à Harrisburg, comme d'ailleurs aussi à Tchernobyl, sont provoqués par une accumulation inattendue d’ incidents techniques et d’erreurs d'exploitation qui, considérés séparément, apparaissent comme ordinaires. C’est aussi ce qui ressort des coûteuses études de risque analysant les possibilités et les probabilités de défaillance des réacteurs nucléaires. Ces études confirment que chaque réacteur peut être le siège d’accidents conduisant à la fusion du coeur et à des rejets catastrophiques de radioactivité. Ce n'est pas ce point qui est contesté par les spécialistes. Il y a seulement discussion sur le taux de probabilité de ces accidents. Il n'est pas non plus contesté qu'un acte terroriste, tel que celui, par exemple et parmi bien d’autres , de la chute dirigée d’un gros avion de ligne puisse déclencher une catastrophe dans un réacteur. Ici encore, on ne peut que polémiquer sur le taux de probabilité ».
Axel Mayer
Fessenheim irradie ! Informations sur la centrale nucléaire (CNPE)
Flip et Nège et la centrale nucléaire
L'euroréacteur EPR - un danger pour l'homme et pour l'environnement
Une brève critique
Info: Aufildurhin
La Centrale Nucléaire de Fessenheim et le risque sismique
De nouveaux réacteurs sur le site de Fessenheim ?
REACTEURS A EAU PRESSURISEE
BLAYAIS - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3640 MW
BELLEVILLE - Danger
réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2620 MW
CHOOZ - Danger
réacteurs : REP 1400 - 2
puissance totale : 2910 MW
BUGEY - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3580 MW
CATTENOM - Danger
réacteurs : REP 1300 - 4
puissance totale : 5200 MW
CIVAUX - Danger
réacteurs : REP 1400 - 2
puissance totale : 2900 MW
CHINON - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3620 MW

FLAMANVILLE - Danger
réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2660 MW
CRUAS - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3660 MW
GOLFECH - Danger
réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2620 MW
DAMPIERRE - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3560 MW
NOGENT - Danger
réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2620 MW
MARCOULE - Danger
réacteur : RNR - 1 (Phénix)
puissance : 233 MW
FESSENHEIM - Danger
réacteurs : REP 900 - 2
puissance totale : 1760 MW
PALUEL - Danger
réacteurs : REP 1300 - 4
puissance totale : 5320 MW
GRAVELINES - Danger
réacteurs : REP 900 - 6
puissance totale : 5460 MW
PENLY - Danger
réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2660 MW
SAINT-LAURENT - Danger
réacteurs : REP 900 - 2
puissance totale : 1830 MW
SAINT-ALBAN - Danger
réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2670 MW
TRICASTIN - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3660 MW
