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Fessenheim: La centrale nucléaire - un site dangereux (une brève récapitulation)




Fessenheim: Un site dangereux: la Centrale Nucléaire de Fessenheim (une brève récapitulation)


Information du Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la Plaine du Rhin (CSFR) et du BUND Regionalverband Südlicher Oberrhein

A 30km au Sud-Est de Colmar et à 30km au Sud-Ouest de Freiburg se trouvent les deux réacteurs de la centrale nucléaire française de Fessenheim, d’une puissance de 900 Mégawatts électriques chacun. Ils sont entrés en fonction en 1977 et 1978.


L’utilisation de l’énergie nucléaire, à Fessenheim comme ailleurs, représente un danger pour l’homme et l’environnement. Les mines d’Uranium, l’enrichissement de cet Uranium et la fabrication d’éléments combustibles sont sources de pollution, de maladie, parfois mortelle. En fonctionnement dit normal, une centrale nucléaire rejette dans l’environnement de la radioactivité susceptible de provoquer des cancers. Un accident grave, possible à tout moment, ou un attentat peut mettre en danger la santé et la vie de centaines de millions de personnes et rendre inhabitables pour très longtemps de vastes zones au coeur même de l’Europe. La centrale nucléaire de Fessenheim est construite sur une faille active, en plein milieu de la zone sismique du Rhin Supérieur. La France est un bel exemple pour nous faire toucher du doigt combien les centrales et les armes nucléaires sont jumelles. L’industrie nucléaire, dite « civile », conduit inévitablement à la prolifération des armes nucléaires. L’usine de retraitement de la Hague (France) est encore plus problématique et dangereuse que la centrale nucléaire. Le pouvoir et l’influence qu’exercent les firmes nucléaires, en liaison avec la centrale alsacienne, EDF (F), EnBW (D), INOS, EOS, et EWB(CH), sur la politique française, allemande et suisse, sont antidémocratiques. Les déchets nucléaires produits à Fessenheim doivent être stockés de façon sûre pendant un million d’années ... et mettent forcément en danger la vie des générations futures sur notre planète.

Une telle exposition ne présente les problèmes que de façon succinte.

Comment fonctionne le Centre Nucléaire de Fessenheim?
pour agrandir cliquez ici

Le Président François Hollande veut arrêter la centrale nucléaire de Fessenheim, vieille et fatiguée, seulement en 2016. Mais le Mouvement Antinucléaire du Rhin Supérieur a trouvé une militante éminente, qui s'engage à fond pour une date de fermeture plus rapprochée: MARILYN MONROE sur YOUTUBE.


Les mines d’Uranium tuent
Les derniers grands gisements d’Uranium, dont l’exploitation est rentable, se trouvent en Australie, Russie, Amérique du Nord, Afrique du Sud et au Congo. Pour chaque tonne de minerai d’Uranium utilisable il faut compter jusqu’à 2000 tonnes de déblai radioactif rejetées dans l’environnement. Le Radon, un gaz radioactif libéré lors de l’extraction du minerai d’Uranium, rend malades les mineurs et les habitants autour du site. L’exploitation des mines d’Uranium de la Wismut, en Allemagne, représente un exemple typique : à cause de la forte contamination radioactive,donc de l’irradiation chronique, on a enregistré des taux de cancers particulièrement élevés dans cette région. Pas moins de 7000 cas de cancers du poumon ont été attestés. On estime à plus de 20000 les victimes reconnues de l’extraction de l’Uranium en Allemagne. L’assainissement des mines d’Uranium de la Wismut a coûté au contribuable allemand 6,5 milliards d’Euros. Les conséquences sanitaires de l’extraction de l’Uranium dans les pays du Tiers Monde sont catastrophiques. Et malgré tout l’Uranium s’épuisera. D’après des estimations sérieuses, les réserves d’Uranium seront taries d’ici quelques décennies.

La radioactivité lors de la soi-disante marche normale de l’installation
La cheminée à cancers de Fessenheim et les rejets d’eau radioactive

Dans leur propagande, les firmes nucléaires EDF et EnBW présentent souvent leurs centrales comme ne rejetant aucun gaz, donc ménageant le climat. Cependant la centrale nucléaire de Fessenheim rejette dans l’environnement, en marche normale, par la cheminée, la salle des machines et les effluents liquides (dans le Rhin) des matières radioactives. Chaque dose de rayonnement, même la plus infime, peut déclencher un cancer. Autour de beaucoup d’installations nucléaires on a pu constater des taux de cancers plus élevés. Pour la centrale nucléaire de Fessenheim, le seuil de rejets radioactifs autorisés se situe à 925 milliards de Becquerel par an et à 74000 milliards de Becquerels par an pour le Tritium (selon l’agence de presse DPA). L’autorisation d’évacuer les effluents liquides en les délayant, la contamination invisible par la cheminée et les rejets liquides dans le Rhin sont un vrai scandale.

Accidents et catastrophes nucléaires - Le grand danger
Toute centrale nucléaire produit, par année et par Mégawatt électrique, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima. Ce qui veut dire que les deux réacteurs de Fessenheim, d’une puissance de 900 MWe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 1800 bombes Hiroshima. La libération dans l’environnement, même d’une petite partie de cette radioactivité, aurait des conséquences gravissimes pour toutes formes de vie. De vastes zones devraient être évacuées pour longtemps. Il s’agirait d’une catastrophe humaine et économique inimaginable, notamment dans cet espace très fortement peuplé du Rhin Supérieur. Des centrales nucléaires vieillissantes, dont on prolonge la durée de fonctionnement (A Fessenheim se trouvent les plus vieux réacteurs à eau pressurisée de France, qui sont entrés en fonction respectivement en 1977 et 1978), augmentent les risques d’accidents. A quoi s’ajoutent les risques sismiques, dans le fossé d’effondrement rhénan. Les femmes et hommes politiques qui se voilent la face devant ces dangers sont des aveugles apocalyptiques. L’accident de Tchernobyl ne se répétera pas sous la même forme. La prochaine catastrophe, soit à l’Est ou en Europe de l’Ouest, voire à Fessenheim, aura lieu selon des enchaînements d’événements non prévisibles et non entièrement modélisables. Partout où travaillent des humains, il y a eu et il y aura des erreurs. Mais la technique nucléaire ne tolère aucune erreur, surtout dans une vieille centrale fragilisée. Elle n’est pas compatible avec l’humain. A quoi s’ajoutent les risques d’attentats, possibles à tout moment.

Centrales nucléaires et terrorisme
Les politiques, dans leurs débats, refoulent et ignorent volontiers les dangers que court la vieille centrale nucléaire de Fessenheim, sur la frontière franco-allemande, par de possibles actes terroristes. Cependant la soi-disante utilisation pacifique de l’énergie nucléaire a largement ouvert la boîte de Pandore. On peut entrevoir quatre voies possibles pour des actions terroristes :

1.) A partir de matières fissiles , comme le Plutonium 239 ou l’Uranium 235 hautement enrichi, il serait possible de fabriquer une bombe nucléaire rudimentaire.

2.) Des terroristes pourraient utiliser une bombe nucléaire volée dans l’arsenal d’une armée régulière.

3.) Des matières et déchets radioactifs peuvent, à travers une technologie adéquate, être répandus dans l’environnement, afin de provoquer une contamination radioactive (bombe sale).

4.) Enfin, des attentats peuvent être perpétrés directement sur des centrales nucléaires, sur des transports de déchets radioactifs, sur une usine de retraitement de combustibles usés, déchets radioactifs, comme sur toute installation nucléaire.

Alors que les points 1 et 2 sont techniquement difficiles et peu probables (mais non impossibles), les points 3 et 4 doivent être considérés comme des menaces concrètes. Un attentat, mené sur la centrale nucléaire de Fessenheim avec des armes modernes perforant tout blindage, aurait des conséquences dévastatrices. Or tous les types d’armes en mesure de perforer blindages et bunkers en béton font malheureusement partie, depuis longtemps, de l’arsenal courant du terrorisme. Tant que la centrale nucléaire de Fessenheim n’est pas arrêtée définitivement, la logique et le sens le plus élémentaire des responsabilités exigent de la sécuriser bien mieux que ce ne fut le cas jusqu’à ce jour.

Chute d’avion et la Centrale Nucléaire de Fessenheim
Le magazine d’information NEWS a publié une étude tenue secrète, de la « Société (allemande) pour la Sécurité des Installations et Réacteurs Nucléaires », sur la vulnérabilité des centrales nucléaires face au terrorisme. Nous citons :
Des terroristes sont en mesure de déclencher l’accident nucléaire majeur avec n’importe quel type d’avion de ligne. Même s’il n’y a qu’une boîte de transmission qui traverse la paroi du containment (dôme de béton) en provoquant un incendie, il sera « problématique » d’éviter l’accident nucléaire grave. Même « l’impact de parties de carcasse (de l’avion) sur le toit du bâtiment réacteur, entraînant la chute d’une poutrelle dans la piscine de désactivation du combustible usé », conduirait à la « libération partielle » de la radioactivité contenue dans cette piscine. Si de plus s’ajoute une perte d’eau de refroidissment et qu’il y a incendie du kérosène (de l’avion) - comme ce fut le cas au World Trade Center – les experts estiment qu’il y aura une forte dispersion de la radioactivité de la piscine de désactivation.


Le journal « Süddeutsche Zeitung » écrit:
« Aucun des 19 réacteurs nucléaires allemands n’est construit de telle façon qu’il résisterait à la chute d’un avion et que toute catastrophe nucléaire serait exclue ».
La centrale nucléaire de Fessenheim est particulièrement vulnérable. Face à ces dangers, il est inacceptable de mettre la tête dans le sable. Même la soi-disante « prochaine génération » de réacteurs, l’E.P.R. (European Pressurized Reactor), ne pourrait résister à un attentat ciblé. Après un attentat, avec des armes modernes ou un avion, sur la centrale nucléaire de Fessenheim, l’Alsace et le Pays de Bade-Württemberg s’arrêteraient d’exister dans leur forme actuelle.

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Sujet actuel 2019:


Sécurité nucléaire 2019: le grand mensonge


(Fessenheim, Belleville, Blayais, Bugey, Chattenom, Chinon, Chooz, Civaux, Cruas, Dampierre, Flamanville, Gravelines, Saint Laurent, Paluel, Saint Alban, Nogent, Golfech, Penly, Tricastin...)

Classée secret défense, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d'énormes failles en la matière.
Alors que les accidents de Tchernobyl ou de Fukushima ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée secret défense, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les attentats de Bruxelles de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?

Glaçant


Des États-Unis à l'Allemagne en passant par la France et la Belgique, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-Septembre. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu'aucune norme internationale n'est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de Barack Obama, initiateur du Sommet mondial sur la sécurité nucléaire... Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde.



Conséquences d’accidents nucléaires possibles à la centrale nucléaire de Fessenheim
(Selon une étude de l’Ökoinstitut Darmstadt commandée par les « Comités de Citoyens Badois et Alsaciens »)

La donnée de départ de l’étude était l’accident nucléaire grave survenu dans la centrale nucléaire EDF/EnBW de Fessenheim. « Avec un régime de fort vent de Sud-Ouest, accompagné de pluie, un faisceau d’air contaminé s’étendrait jusqu’à Würzburg-Nürnberg, à 370 km. Dans cet espace, si on voulait appliquer les règles établies pour Tchernobyl, il faudrait évacuer tous les habitants pour 50 ans. Seraient touchées, entre autres, des villes comme Fribourg en Brisgau, Freudenstadt, Tübingen, Stuttgart, Heilbronn et Schwäbisch Hall ». (Si, le jour de la catastrophe, le vent soufflait dans une autre direction, ce seraient évidemment d’autres villes et d’autres communes qui seraient touchées). L’accident de Tchernobyl a montré que les Plans Orsec Rad prévoyant un rayon d’évacuation de 5 km sont à jeter au panier et ne servent qu’à calmer les populations.

Des « Plan Orsec Rad » catastrophiques
Restez dans votre maison, votre logement et cherchez les pastilles d’iode à l’école !?

Rester confiné dans la maison et à la fois chercher les pastilles d’iode en un lieu central de la commune. Comment cela doit-il fonctionner?

Extrait de la brochure officielle du P.P.I. (Plan Particulier d’Intervention) allemand pour la centrale nucléaire de Fessenheim, page 7 :
« Les matières radioactives, libérées en pareil cas par la centrale nucléaire, sont véhiculées avant tout par l’air. Rester confiné dans les habitations protège de façon remarquable du rayonnement ! »

Extrait du PPI allemand, page 8 :
« Des pastilles d’Iodure de Potassium sont stockées dans votre commune. Après information par la radio ou appel par des voitures-haut-parleur, vous pouvez chercher ces pastilles aux points centraux de distribution de votre lieu d’habitation..... »

Selon le BUND, ces pastilles d’iode devraient être distribuées dans les foyers, dans un vaste périmètre autour des installations nucléaires. Il ne suffit pas de distribuer ces pastilles d’iode (qui d’ailleurs n’offrent qu’une protection très limitée) dans un rayon très réduit autour des installations nucléaires. Les Plans Orsec Rad actuels peuvent contribuer à une certaine protection des populations, quand il s’agit d’accidents qui occasionnent la libération de matières radioactives dans l’environnement seulement après quelques jours. Il est raisonnable de les prendre en considération, car les conséquences et le nombre de morts pourraient ainsi être réduits. La Plan Orsec Rad peut et doit également éviter des mouvements de panique ; donc il est là pour calmer les gens.

Cependant, lors de grandes catastrophes nucléaires où, en très peu de temps, une grande partie des matières radioactives est rejetée dans l’environnement, les Plans Orsec Rad actuels ne sont pas d’un grand secours. De tels accidents, dont la probabilité est faible, mais qui cependant peuvent survenir à n’importe quel moment, dépassent les limites de notre imagination.

L’incendiaire Michel Habig contrôle la centrale nucléaire de Fessenheim
Depuis octobre 2008 la commission de contrôle de la centrale nucléaire de Fessenheim CLS est dirigée par le maire d’Ensisheim et le conseiller général Michel Habig. C’est un scandale politique, car Monsieur Habig a été condamné pour un acte incendiaire. Le 11. Janvier 2006, il a mis le feu à un campement des gens du voyage (Roma). Il y a beaucoup de raison de critiquer le travail de la CLS, mais de nommer un incendiaire chef de la commission est absolument insoutenable et politiquement incorrect.

Le site le plus dangereux dans le Dreyeckland
Derrière ce double grillage, qui fait penser à une forteresse, se cache la centrale nucléaire de Fessenheim. Mais le terrain grillagé est assez grand pour accueillir, sans problème, deux autres réacteurs. S’il ne s’agissait que du bon vouloir d’EDF et de EnBW, deux nouveaux réacteurs pourraient être construits en l’espace de quelques années. Le Réacteur Européen à eau Pressurisée (EPR), planifié par Framatome et Siemens, devrait peu à peu remplacer les anciennes centrales nucléaires. On abuse de l’argent que nous payons, en réglant nos factures d’électricité, pour réaliser ces projets. Une fois de plus le lobby nucléaire nous sert le vieux conte « du nouveau réacteur, absolument sûr ». Quand de grandes entreprises comme EnBW n’arrivent pas (encore) à réaliser leurs projets nucléaires dans leur propre pays, on dresse une population contre l’autre et la centrale nucléaire sera tout simplement construite du côté français. Seule une résistance massive et non violente peut mettre en déroute ces projets.

Le Super Accident Majeur de Tchernobyl
Le Super Accident Majeur, à la centrale nucléaire de Tchernobyl, a eu lieu le 26 avril 1986. Pendant une expérience, le réacteur n° 4 de la centrale s’emballa et devint incontrôlable. Peu de temps avant l’accident, ce type de réacteur russe avait été décrit, également par les médias du monde occidental, comme « particulièrement sûr ». La chaleur tordit le métal et les barres de combustible. Le coeur du réacteur ne fut plus refroidi. Le réacteur explosa ; et les 1500 tonnes de graphite se mirent à brûler. La tempête de feu emporta dans l’atmosphère des matériaux radioactifs, où des vents violents s’en emparèrent. Des masses d’air radioactif répartirent les retombées sur de vastes zones de l’Europe. Selon certaines estimations, des milliers de personnes furent exposées à de fortes irradiations et contanimations. Il y eut des dizaines de milliers de morts, bien que Tchernobyl se trouve dans une région faiblement peuplée. Beaucoup de personnes sont gravement malades ; et le nombre de malades du cancer est en augmentation. Une zone, équivalant en superficie à la moitié de l’Allemagne, et à cheval sur l’Ukraine, le Bélarus et la Russie, a été contaminée. 375.000 habitants ont du être évacués et relogés ailleurs. Au sujet du nombre de victimes, les avis sont partagés selon les intérêts de chaque partie. Le lobby nucléaire, structuré au sein de l’A.I.E.A. (Agence Internationale pour l’Energie Atomique), essaie de minimiser et de bagatelliser les conséquences de l’accident. Celui qui veut construire de nouveaux réacteurs (comme EDF à Fessenheim) doit refouler de la conscience collective toute idée d’accident.

Votre valise, pour le cas extrême d’un accident nucléaire, est-elle prête ?
Extrait du Plan Orsec Rad officiel allemand pour la centrale nucléaire de Fessenheim

« La cellule de crise de la Préfecture de Fribourg communique les dispositions suivantes pour l’évacuation de certaines localités : Suite à l’accident déjà signalé, dans la centrale nucléaire de Fessenheim /Alsace), de la radioactivité a été momentanément libérée dans l’environnement. Ce qui impose, dans certaines zones proches de la centrale, des mesures de prudence pour la population. Les populations des localités environnantes doivent quitter immédiatement les lieux. Les propriétaires de véhicules motorisés sont priés d’emmener, jusqu’aux postes de contrôle nommés, des voisins âgés ou peu mobiles, des mères avec des enfants en bas âge et d’autres voisins nécessitant de l’aide. Les personnes non motorisées se rendront, par le chemin le plus court, jusqu’à l’école, la salle de sport, la salle communale, l’église la plus proche, ou tout autre local de rassemblement indiqué et attendront là d’être prises en charge. Des propriétaires ou colocataires, des habitants du même quartier ou d’autres groupes d’au moins 30 personnes peuvent également se rassembler dans d’autres espaces clos et adéquats (par exemple des restaurants et des salles) et informer la mairie ou le commissariat de police le plus proche, afin qu’on vienne les chercher. Faites, s’il vous plaît, absolument le nécessaire pour qu’on vienne chercher des voisins isolés, délaissés et gravement malades. En quittant votre logement, n’emportez que le strict nécessaire ! C'est-à-dire :

1.Carte d’identité, passeport, de l’argent et autres objets de valeur.

2.Une garniture de chaussure, de sous-vêtements et de vêtements, afin de pouvoir vous changer.

3.Les affaires de toilette et surtout d’éventuels médicaments prescrits par ordonnance.

4.De quoi manger en cours de route. Tout objet emporté doit être protégé de la poussière, par exemple dans des sachets plastiques hermétiquement ficelés.

5.Des habits imperméables contre la pluie, surtout également pour la tête et les pieds, et indépendamment du temps qu’il fait, sont une bonne protection contre la contamination radioactive. En sortant de chez vous, un parapluie n’est utile qu’en cas de pluie. Si le vent soulève de la poussière, ne respirer, à l’extérieur, qu’à travers un mouchoir.

Dans des espaces clos, vous pouvez procéder aux préparatifs d’évacuation dans le calme et avec réflexion. Mais évitez d’être dehors inutilement et de façon prolongée. Gardez en tout cas votre calme, si vous rencontrez du personnel de secours et des équipes qui font des relevés en portant des masques et des combinaisons de protection. Ces agents sont longtemps dehors, doivent localiser et éliminer des pollutions radioactives et ne sont spécialement protégés que pour cette raison. Ce n’est pas pour autant que vous êtes vous-même plus en danger. Restez calme et serein ! Ce message sera maintenant répété à brefs intervalles. Si nécessaire, d’autres informations vous seront communiquées. »



Harrisburg (USA), Lucens (CH) et autres catastrophes
Il n’y a pas seulement eu des accidents et la fusion du cœur de réacteurs russes, même si l’on cherche à faire croire cela aux populations :
21 Janvier 1969 : Accident nucléaire et fusion dans le cœur du réacteur suisse de Lucens. Lors de ce grave accident nucléaire, survenu dans le petit réacteur expérimental de Lucens, un élément de combustible a subi une surchauffe et a été entièrement détruit. Avec Tchernobyl, Sellafield et Harrisburg, cet accident nucléaire dans une centrale suisse a été l’un des plus dangereux dans l’histoire de l’industrie nucléaire. Ce n’est pas parce que ce réacteur expérimental était de faible puissance et était construit dans une caverne que l’accident ne se transforma pas en une grande catastrophe. Depuis 1969, le lobby nucléaire s’est évertué, avec succès, à faire disparaître le souvenir de cet accident, dans cette Suisse « tellement sûre et surprotégée ». La « supériorité de la technologie nucléaire occidentale » se manifesta également le 28 mars 1979 à Harrisburg, USA. Dans la centrale nucléaire de Three Mile Island se produisit l’accident nucléaire le plus grave jusqu’à cette date. On arriva à la fusion d’environ un tiers du cœur du réacteur. L’histoire de l’énergie nucléaire est faite d’accidents devenus publics et d’autres tenus secrets. Notamment durant ces dernières années, le lobby nucléaire a réussi à faire disparaître rapidement de la sphère médiatique des accidents graves. De nos jours, ce n’est plus la catastrophe elle-même qui est la principale préoccupation des entreprises, mais de trouver la bonne « communication » qui doit suivre.

Les déchets nucléaires sont-ils dangereux ?
Toute centrale nucléaire produit, par année et par Mégawatt électrique de puissance, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima. Ce qui veut dire que les deux réacteurs de Fessenheim, d’une puissance de 900 Mwe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 1800 bombes Hiroshima. Une partie de cette radioactivité se désintègre en un temps relativement court. Certains déchets radioactifs se désintègrent en l’espace de quelques années (par exemple, le Krypton 85, nuisible pour le climat : 10,76 années). D’autres poisons radioactifs ont une période physique (désintégration de la moitié) extrêmement longue (par exemple l’Iode 129 : 17.000.000.d’années). Sur le site de stockage arrive un « cocktail » composé de beaucoup de déchets dangereux. Un lieu de stockage définitif doit être sûr pendant de nombreuses périodes physiques, c’est-à-dire pendant au moins un Million d’années – des durées qui dépassent notre entendement. Les déchets radioactifs de Fessenheim devront être stockés, tôt ou tard, dans le centre d’enfouissement, hautement controversé, de Bure. Il est difficile d’imaginer les dangers des déchets radioactifs ainsi que le laps de temps pendant lesquels ils resteront dangereux.

Le Plutonium et le pharaon


Une centrale nucléaire de 1000 Mwe produit par année de fonctionnement, environ 200 à 250 kg de Plutonium hautement dangereux. Si le très connu pharaon égyptien Chéops avait construit non pas la célèbre pyramide mais une centrale nucléaire, qu’il aurait fait tourner pendant 4 ans, il aurait produit en plus de nombreux déchets, environ 1000 kg de Plutonium. Avec une période physique de 24.110 ans (Plutonium 239), il resterait aujourd’hui encore 877 kg. Après 10 périodes physiques, donc après 241.000 années, 0,1% de la quantité initiale, donc 1 kg de Plutonium devrait être stocké en toute sécurité et pour longtemps. Les déchets radioactifs doivent être stockés en toute sécurité pendant 1 Million d’années.

La centrale nucléaire de Fessenheim chauffe les poissons
La centrale nucléaire de Fessenheim n’a pas de tours de refroidissement et repose entièrement sur le refroidissement par l’eau du fleuve (canal), une solution très profitable à EDF mais catastrophique pour l’environnement. Selon l’Arrêté Préfectoral du 26.05.1972, l’eau du Rhin peut être réchauffée par les 2 réacteurs de Fessenheim de 4°C en juin, juillet et août et de 6,5°C en septembre, octobre, novembre, mars, avril et mai. C’est un scandale. En décembre, janvier et février, le Rhin peut même être réchauffé de 7°C. La centrale nucléaire peut réchauffer le Rhin jusqu’à 30°C. Cette incroyable procédure d’autorisation reflète bien l’état d’esprit des politiques en matière d’environnement, en l’année 1972. A cette époque, le Rhin était un cloaque, parce que toutes les eaux usées pouvaient être déversées dans le fleuve sans être épurées. Durant ces 30 dernières années, les mouvements de protection de l’environnement ont réussi à faire avancer les choses en matière de qualité de l’eau. Sous notre pression, les lois ont changé et les rivières et fleuves sont devenus plus propres. Mais pour ce qui est de la pollution thermique et radiologique du Rhin par la centrale nucléaire de Fessenheim rien n’a changé. Alors que les canicules estivales et le changement climatique deviennent l’évidence même, un problème environnemental grandissant se développe à nos portes. Si toutes les centrales le long du Rhin s’étaient passées de tours de refroidissement, le Rhin serait biologiquement mort. A la pollution thermique du Rhin s’ajoute la pollution radioactive. Toutes les centrales nucléaires rejettent dans les fleuves, même en marche dite « normale », du Tritium radioactif. La centrale nucléaire de Fessenheim est autorisée à rejeter dans l’eau du Rhin jusqu’à 74.000 Milliards de Becquerels par an.

Les deux réacteurs ont chacun une puissance électrique de 900 Mégawatts mais un puissance thermique d'environ 2700 MW. Avec un rendement de 33%, les deux réacteurs envoient 3600 Mw de chaleur- déchet dans le Rhin, vu que la centrale nucléaire de Fessenheim ne possède pas de tours de refroidissement. Il s'agit d'une quantité colossale d'énergie.
Imaginons qu' au bord du Rhin, à hauteur de Fessenheim, se trouve une centrale au fioul. Dans cette installation seraient brûlés 360.000 litres de fioul par heure pour chauffer de l'eau, qui serait déversée dans le Canal du Rhin. 3600 MW de chaleur-déchet correspondent à l'équivalent thermique d'environ 360.000 litres de fioul par heure. Une centrale au fioul devrait brûler journellement 8,64 Millions de litres de fioul pour produire la chaleur que déverse la centrale nucléaire EDF/EnBW de Fessenheim dans le Rhin.


AU FIL DU RHIN
Nouveau club environnemental d’EDF et EnBW

Avec la création de la soi-disante Association Verte « AU FIL DU RHIN », les deux exploitants EDF et EnBW essaient d’apparaître comme des promoteurs de la durabilité et des défenseurs de l’environnement. La campagne de promotion de l’EPR (Réacteur Européen à Eau Préssurisée), qui doit être construit à Flamanville (Normandie) par AREVA (Framatome-Siemens), ainsi qu’en Allemagne, en cas de changement de gouvernement, cherche à mettre, hypocritement, en avant l’image de la durabilité. La « durabilité de l’énergie nucléaire », voilà le mot d’ordre de la nouvelle campagne nucléaire. On essaie d’attirer les Associations de Protection de l’Environnement dans ce Nouveau Club Environnemental » avec des propositions intéressantes et des moyens financiers conséquents. Cependant Alsace Nature et le BUND refusent de devenir membres d’une structure de camouflage de l’industrie nucléaire. EDF et EnBW comptent avec la complicité du Mouvement de Protection de l’Environnement et des consommateurs. Le Programme EPR, rien qu’en France, s’élèverait à plus de 200 Milliards d’Euros. Des Comités de Citoyens manoeuvrés par l’industrie, des certificats environnementaux mensongers comme ISO 14001, un dicours environnemental « verdoyant » font partie de la campagne de publicité pronucléaire, qui se met actuellement en marche, et qui dispose de moyens financiers quasiment illimités.

Centrale Nucléaire et bombe atomique = prolifération de l’arme atomique
La construction de centrales nucléaires, d’usines d’enrichissement de l’Uranium, ainsi que le marché noir du Plutonium conduisent à la dissémination de l’arme atomique et mettent en danger toute vie sur terre. Pourquoi des pays comme le Pakistan et Israel possèdent-ils des armes nucléaires ? Parce qu’ils ont trouvé le moyen de fabriquer de telles armes à partir de l’ « utilisation pacifique et civile » de l’énergie nucléaire. Et chaque ancienne et nouvelle centrale nucléaire (également le réacteur EPR) augmente la menace qui pèse sur la paix mondiale. On peut également toucher du doigt ce risque de prolifération quand on pense aux programmes nucléaires iranien et nord-coréen. Mais comment être crédibles quand derrière le doigt pointé sur l’Iran et la Corée du Nord se dressent les propres armes, centrales et usines d’enrichissement nucléaires de l’accusateur ? C’est pure arrogance de la part des états nucléaires que de vouloir interdire à d’autres pays ce qu’eux-mêmes possèdent. Tout comme pour le colonialisme, il est impossible de maintenir, à la longue, une société planétaire à deux classes en matière nucléaire. Tous ceux qui, dans leur propre pays, construisent et font marcher, plus ou moins longtemps, des centrales nucléaires, ceux qui s’emploient à faire passer le programme EPR de Framatome-Siemens-Areva, fournissent au reste du monde l’occasion de construire de nouvelles centrales et armes nucléaires, stimulent la prolifération et mettent ainsi en danger notre planète et toute forme de vie. Pour ces raisons, les Associations de Protection de l’Environnement demandent également la sortie rapide, au niveau national et international, de cette technologie hautement dangereuse qu’est l’industrie nucléaire.

Prolongement du temps de tous les dangers à Fessenheim


Egalement la centrale nucléaire de Fessenheim (entrée en fonction en 1977 et 1778) doit tourner plus longtemps que prévu initialement, afin de grossir les profits d’EDF, EnBW, INOS, EOS et EWB. Prolonger le fonctionnement de la centrale nucléaire de Fessenheim signifie plus de déchets radioactifs, plus de risques nucléaires à cause du vieillissement, plus de dangers à cause de la fragilisation des cuves et des risques croissants d’attaques terroristes. Prolonger le fonctionnement d’une centrale nucléaire est une prolongation irresponsable de tous les dangers.

Energie Nucléaire et Catastrophe Climatique
« Les centrales nucléaires protègent le climat ». Avec ce slogan, les entreprises EDF, EnBW et AXPO font de la publicité également pour la centrale de Fessenheim, mûre pour la casse. Ce message publicitaire des exploitants a pour but de provoquer un concensus favorable aux anciennes et nouvelles centrales nucléaires. A l’âge de la désinformation organisée, nous nous trouvons devant un exemple intéressant. L’utilisation de l’énergie nucléaire est non seulement une menace pour la vie, c’est la démarche la plus chère pour protéger le climat. La construction de nouvelles centrales nucléaires nous revient nettement plus chère que la mise en place d’un programme d’économies d’énergie ou la construction de turbines à gaz modernes. Des chercheurs ont calculé qu’en investissant dans les économies d’énergie, il était possible d’éviter plus du double des rejets de CO2 qu’en injectant les même sommes dans la construction de nouvelles centrales nucléaires. L’énergie nucléaire, nous dit-on, est LA solution pour lutter contre le changement climatique, étant donné qu’elle ne produit pas de CO2. Ce n’est vrai qu’à première vue. En effet, l’exploitation des mines d’Uranium, le fonctionnement des usines d’enrichissement de l’Uranium, le transport des déchets radioactifs, la construction et le démantèlement des centrales nucléaires occasionnent des émissions de CO2. L’Oekoinstitut a dressé un bilan intéressant : les émissions de CO2 de méthane et d’oxydes d’Azote (tous des gaz à effet de serre) sont de l’ordre de 25 à 50 grammes par Kwh nucléaire. Les économies d’énergie et les énergies renouvelables n’occasionnent que 0 à 20 grammes de rejets de G.E.S par Kwh produit. Avec de faux arguments, les nucléocrates exploitent les craintes justifiées des populations face au changement climatique, afin de provoquer une meilleure acceptation de la technologie nucléaire. Seule la conjugaison des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et des économies d’énergie peut arrêter le changement climatique. Le Comité de Médecins Ecologistes IPPNW a calculé qu’il faudrait, d’ici l’année 2050, construire 1000 nouveaux réacteurs (à l’heure actuelle il y en a 442 au niveau mondial) pour remplacer 10% de l’énergie fossile produite. Ce qui entraînerait un épuisement rapide des réserves d’Uranium.

La crise énergétique mondiale et l’uranium
Réserves énergétiques mondiales et Uranium pour quelques décennies

La Revue Spécialisée « Ecologie Politique », dans son édition de mars 2004, écrit : Avec l’augmentation de la consommation d’énergie calculée par l’Agence Internationale OCDE (International Energy Agency – IEA), on arrive aux résultats suivants :

Fin du pétrole autour de 2035.

Fin du gaz naturel sans doute avant 2040.

Il y aura du charbon au plus jusqu’en 2100. Cependant on ne tient pas compte du fait qu’il doit remplacer les sources d’énergie et conduit à une augmentation des rejets de CO2. En maintenant le rythme actuel d’exploitation, il n’y aura de l’Uranium que jusqu’en 2040.

Les énergies alternatives
Le développement des énergies alternatives fait partie des rares signes positifs de notre époque. Entre 1995 et 2005 le prix des énergies fossiles et nucléaire a plus que doublé, alors qu’il a baissé de moitié pour les énergies renouvelables. L’énergie éolienne connaît la plus grande expansion. Dans l’Union Européenne, en l’année 2005, 1000 nouveaux Mégawatts éoliens étaient raccordés au réseau tous les deux mois. En Kilowatts (puissance), cela correspond à un nouveau réacteur de la taille de Beznau (CH) – et ceci tous les 60 jours. Et c’est justement cette croissance positive des énergies durables que les adeptes des énergies fossiles et nucléaire combattent massivement. Car chaque installation photovoltaïque et chaque nouvelle éolienne, financées avec des fonds privés, enlèvent des parts de marché aux exploitants et grandes entreprises du nucléaire dans le domaine de la production électrique. Que penser de l’opposition à l’implantation d’éoliennes à cause des oiseaux, chauves souris et de la protection du paysage ? En réalité c’est une affaire d’argent et de pouvoir.

Que faire ?
Si vous regardez cette exposition, si vous vous mettez sérieusement en colère contre EDF, EnBW, AXPO, contre les partis politiques pronucléaires, si vous serrez les poings au fond de votre poche, si vous grincez des dents la nuit........., mais si par ailleurs vous restez inactif, cela ne changera strictement rien.

  • Engagez-vous dans la lutte pour l’arrêt des centrales nucléaires et contre le programme Euroréacteur !
  • Informez-vous. Devenez plus énergique. Participez aux travaux et actions du CSFR et d’Alsace Nature.
  • N’acceptez pas que votre fournisseur de courant électrique vous expose aux dangers de ses centrales nucléaires. Changez de fournisseur et choisissez en un qui vend du vrai courant d’origine renouvelable, comme par exemple l’EWS Schönau ou ENERCOOP.
  • Ne vous gênez pas d’aborder le sujet du nucléaire sur votre lieu de travail, dans votre association, chez vous à la maison.
  • Ne vous laissez pas manipuler et dresser contre vos voisins européens. Car le lobby nucléaire mène son jeu par-delà les frontières. Nous aussi, les protecteurs de l’environnement, avons intérêt à travailler de façon transfrontalière.
  • Engagez-vous pour la protection de l’humain, de la nature, de l’environnement ainsi que pour un développement durable et compatible avec les lois de notre planète.
  • N’ayez pas peur d’afficher votre engagement à travers une lettre de lecteur, un autocollant appliqué sur une fenêtre, sur la bicyclette, sur la poubelle, sur la voiture ou une inscription sur votre portail.
  • Auprès du CSFR, d’Alsace Nature et du BUND vous pouvez obtenir tout ce matériel.
  • Nous vous invitons à prendre un nouvel élan : soutenez notre travail par un don ou bien devenez membre (déduction des impôts possible). Tracts et expositions nous coûtent de l’argent.
  • Pensez à faire des économies d’énergie et entrez avec nous dans l’âge solaire.


Axel Mayer

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Sujet actuel 2019:


Sécurité nucléaire 2019: le grand mensonge


(Fessenheim, Belleville, Blayais, Bugey, Chattenom, Chinon, Chooz, Civaux, Cruas, Dampierre, Flamanville, Gravelines, Saint Laurent, Paluel, Saint Alban, Nogent, Golfech, Penly, Tricastin...)

Classée secret défense, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d'énormes failles en la matière.
Alors que les accidents de Tchernobyl ou de Fukushima ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée secret défense, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les attentats de Bruxelles de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?

Glaçant


Des États-Unis à l'Allemagne en passant par la France et la Belgique, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-Septembre. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu'aucune norme internationale n'est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de Barack Obama, initiateur du Sommet mondial sur la sécurité nucléaire... Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde.


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Tchernobyl: 30 ans
Beaucoup de champignons des bois sont, après 30 ans, toujours radioactifs suite à la catastrophe nucléaire.






REACTEURS A EAU PRESSURISEE

BLAYAIS - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3640 MW
BELLEVILLE - Danger
réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2620 MW
CHOOZ - Danger
réacteurs : REP 1400 - 2
puissance totale : 2910 MW
BUGEY - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3580 MW
CATTENOM - Danger
réacteurs : REP 1300 - 4
puissance totale : 5200 MW
CIVAUX - Danger
réacteurs : REP 1400 - 2
puissance totale : 2900 MW
CHINON - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3620 MW

FLAMANVILLE - Danger

réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2660 MW
CRUAS - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3660 MW
GOLFECH - Danger
réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2620 MW
DAMPIERRE - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3560 MW
NOGENT - Danger
réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2620 MW
MARCOULE - Danger
réacteur : RNR - 1 (Phénix)
puissance : 233 MW
FESSENHEIM - Danger
réacteurs : REP 900 - 2
puissance totale : 1760 MW
PALUEL - Danger
réacteurs : REP 1300 - 4
puissance totale : 5320 MW
GRAVELINES - Danger
réacteurs : REP 900 - 6
puissance totale : 5460 MW
PENLY - Danger
réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2660 MW
SAINT-LAURENT - Danger
réacteurs : REP 900 - 2
puissance totale : 1830 MW
SAINT-ALBAN - Danger
réacteurs : REP 1300 - 2
puissance totale : 2670 MW
TRICASTIN - Danger
réacteurs : REP 900 - 4
puissance totale : 3660 MW



Liens:


Flip et Nège et la centrale nucléaire

Liens externes:



Réseau sortir du nucléaire - Pourquoi sortir du nucléaire?

Ni nucléaire, ni effet de serre !





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Dieser Artikel wurde 32361 mal gelesen und am 25.11.2022 zuletzt geändert.