Dampierre: Centrale nucléaire- DANGER!


Dampierre- Comment fonctionne un réacteur à eau préssurisée?
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Dampierre: Centrale nucléaire


L'exploitation de l'énergie nucléaire est un danger pour l'homme et l'environnement.
L’exploitation et l’enrichissement de l’uranium, tout comme la fabrication du combustible nuisent à l’environnement et mènent à des maladies, voire même la mort chez l’homme. En fonctionnement normal, la centrale nucléaire de Dampierre rejette de la radioactivité cancérogène dans la nature. Un accident grave ou une attaque terroriste peut avoir lieu à tout moment et mettrait la vie et la santé de centaines de milliers de personnes en danger. De grandes zones seraient inhabitables à long terme. Les centrales et les armes nucléaires sont des « sœurs-siamoises ». L’utilisation « civile » de l’énergie nucléaire conduit à la prolifération des armes nucléaires dans le monde. Les usines de retraitement sont encore plus problématiques et dangereuses que les centrales nucléaires. Le pouvoir et la prise d'influence des groupes nucléaires EDF, EnBW, Areva et Siemens sur la politique sont antidémocratiques. Ils essaient de faire oublier leur coresponsabilité quant au changement climatique en faisant de la propagande pour la protection du climat. Les déchets nucléaires produits dans les centrales nucléaires doivent être stockés en sécurité pendant un million d’années et mettent la vie des générations futures en danger.


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De nombreuses centrales nucléaires
fonctionnent avec des réacteurs à eau pressurisée. Dans ce type de réacteur, la fission des atomes d’Uranium 235, voire de Plutonium, produit, en plus des neutrons, des rayonnements divers, des produits de fission et de la chaleur qui porte l’eau du circuit primaire, sous une pression de 150 bars, à une température de 320 degrés Celsius. Des grappes de commande ou barres de contrôle servent à réguler et arrêter la réaction en chaîne. Quand une barre est introduite dans le coeur du réacteur, elle absorbe une partie des neutrons libérés par la fission, de sorte qu’ils ne sont plus disponibles pour l’entretien de la réaction en chaîne. C’est ce système de barres qui doit empêcher l’emballement du réacteur, à condition qu’aucun attentat, qu’aucun séisme ne vienne les bloquer dans leurs gaines. Le circuit primaire transmet sa chaleur au circuit secondaire dans un échangeur de chaleur servant également de générateur de vapeur. Cette vapeur du circuit secondaire active les turbines.

La centrale nucléaire de Dampierre:

Propriétaire: EDF
Début de la construction: 1974
Mise en service du premier réacteur: 1980
Mise en service du dernier réacteur: 1981
Nombre de réacteurs: 4
Puissance: 900 MWe par réacteur
Puissance totale: 3600 MWe



La centrale nucléaire de Dampierre vue du ciel:
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Terrorisme: Danger pour Dampierre

Toute centrale nucléaire produit,
par année et par Mégawatt électrique, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima. Ce qui veut dire que les quatre réacteurs de Dampierre,

Terrorisme: Danger pour Dampierre
d’une puissance de 900 MWe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 3600 bombes Hiroshima. Une partie de ces substances perdent leur radioactivité rapidement, d'autres (par exemple le plutonium) restent radioactives de façon durable, avec des périodes physiques de plus de 24 000 ans. Des reacteurs vieillissants, construits sur une faille active et des sols alluviaux amplifiant tout séisme, avec des cuves devenues fragiles, augmentent le risque d'accident grave.

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Sujet actuel 2019:


Sécurité nucléaire 2019: le grand mensonge


(Fessenheim, Belleville, Blayais, Bugey, Chattenom, Chinon, Chooz, Civaux, Cruas, Dampierre, Flamanville, Gravelines, Saint Laurent, Paluel, Saint Alban, Nogent, Golfech, Penly, Tricastin...)

Classée secret défense, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d'énormes failles en la matière.
Alors que les accidents de Tchernobyl ou de Fukushima ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée secret défense, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les attentats de Bruxelles de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?

Glaçant


Des États-Unis à l'Allemagne en passant par la France et la Belgique, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-Septembre. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu'aucune norme internationale n'est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de Barack Obama, initiateur du Sommet mondial sur la sécurité nucléaire... Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde.


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Ce type de réacteurs
n'est techniquement pas sûr, comme l’a montré entre autre, en 1979, la fusion d’une partie du combustible d’un réacteur de Harrisburg (USA). En situation difficile, si les circonstances le permettent, le réacteur est certes mis hors circuit à l'aide des barres de contrôle; cependant la chaleur produite par la fission des matériaux combustibles perdure pendant plusieurs jours encore.

Pour pouvoir évacuer la chaleur résiduelle,
toutes les centrales nucléaires possèdent des systèmes de refroidissement de secours. Si ces systèmes redondants ne fonctionnent plus, l’augmentation de la température peut entraîner la fusion du coeur.

Si plusieurs gaines de combustibles
( « crayons » ) entrent en fusion, la réaction en chaîne se renforce et on en vient à un réchauffement incontrôlé gigantesque. Si le bâtiment du réacteur (« containment ») ne résiste pas, ou bien encore si une grande quantité de substances radioactives s’échappe, on parle alors de super catastrophe.

L'Ökoinstitut (Institut écologique) de Darmstadt a calculé les conséquences
et l’étendue géographique d'une telle catastrophe, prenant comme base de réflexion un accident nucléaire survenant au CNPE EDF/EnBW de Fessenheim (Alsace). La simulation a été réalisée pour la centrale de Fessenheim, mais est plus ou moins applicuable à toutes les centrales nucléaires de France.

Impact d'une catastrophe nucléaire

« Avec un vent de sud-ouest animé et de la pluie, on serait en présence d’une bande sinistrée longue de 370 km, s’étendant de Fessenheim (Alsace) jusqu'à la région de Würzburg/Nürnberg Si les directives de Tchernobyl devaient être appliquées, il faudrait alors évacuer la totalité de la population vivant dans cet espace, et ce durant une période de 50 ans ».


Par ailleurs, Klaus Traube, expert nucléaire
et ancien directeur du service des réacteurs nucléaires de l’IACE chez General Dynamics à San Diego et, en dernier, Directeur gérant d’Interatome, filiale de Kraftwerk-Union, constate:
« L'analyse de nombreux évènements nucléaires graves montre que ceux-ci comme à Harrisburg, comme d'ailleurs aussi à Tchernobyl, sont provoqués par une accumulation inattendue d’incidents techniques et d’erreurs d'exploitation qui, considérés séparément, apparaissent comme ordinaires. C’est aussi ce qui ressort des coûteuses études de risque analysant les possibilités et les probabilités de défaillance des réacteurs nucléaires. Ces études confirment que chaque réacteur peut être le siège d’accidents conduisant à la fusion du coeur et à des rejets catastrophiques de radioactivité. Ce n'est pas ce point qui est contesté par les spécialistes. Il y a seulement discussion sur le taux de probabilité de ces accidents. Il n'est pas non plus contesté qu'un acte terroriste, tel que celui, par exemple et parmi bien d’autres, de la chute dirigée d’un gros avion de ligne puisse déclencher une catastrophe dans un réacteur. Ici encore, on ne peut que polémiquer sur le taux de probabilité. »


Mona Lisa - Nucleaire? Non merci!


Énergie nucléaire = potentielles armes nucléaires
Le plus grand problème de l’énergie nucléaire c’est la menace envers toute forme de vie du à la propagation mondiales de centrales nucléaires, de mines d’uranium et au marché noir de plutonium. Pourquoi des pays comme le Pakistan et l’Israël ont-ils des armes nucléaires ? Parce qu’ils ont trouvé un moyen d’utiliser « l’énergie nucléaire pacifique » pour construire des armes nucléaires. Chaque anciennes et chaque nouvelles centrales nucléaires représente un danger pour la paix mondiale. On voit cela clairement dans le conflit avec l’Iran ou la Corée du Nord. Mais on ne peut pas montrer du doigt sur ces pays et en même temps utiliser l’énergie nucléaire à tout va.
De quel droit les « pays nucléarisés » se permettent de vouloir interdire l’utilisation de choses qu’ils ont eux-mêmes ? Tout comme le colonialisme, la division du monde en deux classes nucléaires ne peut durer. Les pays qui exploitent l’énergie nucléaires, qui prolongent les durées des centrales, qui spéculent sur la construction du nouveau EPR de Siemens, donnent au reste du monde de bonnes raisons de construire des centrales nucléaires et aussi des armes de destructions massives et encouragent la prolifération de cette technologie et menace ainsi toute vie sur terre.


Liste des réacteurs nucléaires en France:

Belleville, Blayais, Bugey, Cattenom, Chinon, Chooz, Civaux, Cruas, Dampierre, Fessenheim, Flamanville, Golfech, Gravelines, Nogent, Paluel, Penly, St. Alban, St. Laurent, Tricastin...




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Les alternatives:


Le développement des énergies alternatives fait partie des rares signes positifs de notre époque. Entre 1995 et 2005 le prix des énergies fossiles et nucléaire a plus que doublé, alors qu’il a baissé de moitié pour les énergies renouvelables.

Alternative au nucléraire
L’énergie éolienne connaît la plus grande expansion. Dans l’Union Européenne, en l’année 2005, 1000 nouveaux Mégawatts éoliens étaient raccordés au réseau tous les deux mois. En Kilowatts (puissance), cela correspond à un nouveau réacteur de la taille de Beznau en Suisse (365 MWe) – et ceci tous les 60 jours. Et c’est justement cette croissance positive des énergies durables que les adeptes des énergies fossiles et nucléaire combattent massivement. Car chaque installation photovoltaïque et chaque nouvelle éolienne, financées avec des fonds privés, enlèvent des parts de marché aux exploitants et grandes entreprises du nucléaire dans le domaine de la production électrique. Que penser de l’opposition à l’implantation d’éoliennes à cause des oiseaux, chauves-souris et de la protection du paysage ? En réalité c’est une affaire d’argent et de pouvoir.
Mais le plus grand gisement d'énergie, ce sont les économies d'énergie, pouvant être mises en oeuvre immédiatement. De même les technologies pour augmenter l'efficacité énergétique, à la production comme à la consommation, sont là; elles ne demandent qu'à être appliquées. C'est une question de volonté politique, individuelle et d'orientation de l'économie.




Le Plutonium d'AREVA tue à Fukushima

Fukushima: Une solution climat qui ne marche pas

Le plutonium d'AREVA tue à Fukushima et les armes nucléaires, dans le prolongement d'AREVA, mettent en danger la paix dans le monde. Une partie des radiations qui tuent des humains au Japon, vient de l'entreprise française AREVA .

Le réacteur détruit n° 3 de Fukushima fonctionne avec un combustible au Plutonium (MOX) extrêmement dangereux . La radioactivité s'échappant du réacteur n° 3 chasse les humains de leurs terres et lieux d'habitation et met en danger l'homme, la nature et l'environnement .L' entreprise nucléaire française AREVA livrait du combustible MOX à Fukushima .

AREVA: En exportant le nouveau réacteur EPR dans des zones sensibles, nous apportons la lumière au monde

Info




Que faire ?



Si vous regardez cette exposition, si vous vous mettez sérieusement en colère contre EDF, contre les partis politiques pro nucléaires, si vous serrez les poings au fond de votre poche, si vous grincez des dents la nuit........., mais si par ailleurs vous restez inactif, cela ne changera strictement rien.

• Engagez-vous dans la lutte pour l’arrêt des centrales nucléaires et contre le programme Euroréacteur !
• Informez-vous. Devenez plus énergique. Participez aux travaux et actions du CSFR et d’Alsace Nature.
• N’acceptez pas que votre fournisseur de courant électrique vous expose aux dangers de ses centrales nucléaires. Changez de fournisseur et choisissez en un qui vend du vrai courant d’origine renouvelable, comme par exemple l’EWS Schönau ou ENERCOOP.
• Ne vous gênez pas d’aborder le sujet du nucléaire sur votre lieu de travail, dans votre association, chez vous à la maison.
• Ne vous laissez pas manipuler et dresser contre vos voisins européens. Car le lobby nucléaire mène son jeu par-delà les frontières. Nous aussi, les protecteurs de l’environnement, avons intérêt à travailler de façon transfrontalière.
• Engagez-vous pour la protection de l’humain, de la nature, de l’environnement ainsi que pour un développement durable et compatible avec les lois de notre planète.
• N’ayez pas peur d’afficher votre engagement à travers une lettre de lecteur, un autocollant appliqué sur une fenêtre, sur la bicyclette, sur la poubelle, sur la voiture ou une inscription sur votre portail.
• Auprès du CSFR, d’Alsace Nature et du BUND vous pouvez obtenir tout ce matériel.
• Nous vous invitons à prendre un nouvel élan : soutenez notre travail par un don ou bien devenez membre (déduction des impôts possible). Tracts et expositions nous coûtent de l’argent.
• Pensez à faire des économies d’énergie et entrez avec nous dans l’âge solaire.


Axel Mayer

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Tchernobyl: 30 ans
Beaucoup de champignons des bois sont, après 30 ans, toujours radioactifs suite à la catastrophe nucléaire.


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Vous pouvez utiliser ce texte et nos graphiques pour vos travaux sur l’écologie, pour des fiches d’informations ou pour votre site.
Nous serions reconnaissant, si vous mettiez un lien vers cette page.





Liens:


France : la violence d'Etat et la résistance non-violente en matière de nucléaire

Sarkozy & Kadhafi - l'exportation du nucléaire et l'EPR

L'euroréacteur EPR - un danger pour l'homme et pour l'environnement
Une brève critique

Flip et Nège et la centrale nucléaire

Liens externes:



Réseau sortir du nucléaire

Ni nucléaire, ni effet de serre !


Carte des centrales nucléaires en France:




Centrales nucléaires en France:
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